Armen rotch
Artiste plasticien arménien utilisant beaucoup medium.
Ses oeuvres à partir de sachets de thé : drapé, tableau, installation, … m'ont touché par leur esthétique et les symboles associés au thé.
Durant une petite semaine s'est tenu pour la première fois, le Festival Toulouse conte "Rose d'amour" à Toulouse.
http://toulouseconte.moonfruit.fr/#
Différentes formules étaient proposées : conte en petit comité, en balade, dans les musées ...
Après avoir découvert ce festival sur le site de la ville de Toulouse, nous nous sommes rendu à la Maison du Conte et du Spectacle rue Pagaminière en début d'après midi samedi.
Le fruit d'un travail de 3 séances sur la narration et la mise en abîme du texte était présenté par les "stagiaires". Différents styles était présentés : conte accompagné d'une danseuse qui improvisait sur le texte, conptine rigolote, conte pour adulte sur le temps qui passe ...
D'un conteur à l'autre, on entre ou pas dans l'histoire, le conteur en vivant la situation qu'il conte, transfère aux spectateurs l'univers qu'il met en place.
Pour cela, il utilise mimes, expressions du visage, chaise, espace ...
Nous avons passé de très jolis moments et ça m'a donné envie de m'essayer à l'exercice.
Peut être avec "la plus mignonne des souris".
http://www.dailymotion.com/video/x7onc0_pere-castor-la-plus-mignonne-des-pe_shortfilms
A suivre ...
Film de Quentin Dupieux.
C'est l'histoire d'un pneu serial killer qui tue tout ce qui passe sur son chemin.
Il rentre en resonnance avec les objets et hop il les explose.
Les policiers se lancent à sa poursuite, on assiste à des courses poursuites avec le pneu. Explosion d'animaux, de personnes, de voitures.
Le pneu est humanisé, il est meme sensible aux charmes d'une femme.
Parrallelement à cela, une sortie organisée permet à un groupe de spectateurs équipés de jumelles de suivre ces courses poursuites à distance. Completement passif, ils se jetent sur de la nourriture empoisonnée.
Pas évident de rentrer dans le film ... Mais une fois dedans tout devient possible ! Et ça c'est bon !
Écrit et réalisé par David MICHÔD - Australie 2010 1h52mn
Avec James Frecheville, Guy Pearce, Ben Mendelson, Joe Edgerton, Jacki Weaver...
C'est le premier film de David Michôd et ça ne se voit pas : le rythme, les plans sont bons, pas de longueur.
18 nominations aux Oscar australiens (les AFI Awards 2010) et au final 10 récompenses, dont celles du meilleur film et du meilleur réalisateur,
Grand prix au festival de Sundance.
Il s'agit de Joshua qui vient de perdre sa mère d'overdose et qui se retrouve à aller vivre chez sa grand-mère avec ses oncles.
Il ère dans un monde de violence : ses oncles sont dealers, braqueurs de banques. Ils ne craignent pas de tuer. C'est un grand baraqué qui ne parle pas beaucoup, il observe, écoute et fini par tirer des conséquences.
Ils sont soudés, ils fondent une grande famille solidaire qui est manager en partie par la mère.
L'un de ses oncles se fait tuer par des policiers. Celui qui s'est rangé et qui a des enfants.
Ses oncles l'impliquent dans leur affaire en lui demandant de braquer une voiture pour tuer deux jeunes policiers. Il n'est pas au courant des fins de ce vol.
Il se fait arreté, interroger relaché reinteroger à plusieurs reprises. D'autres de ses oncles se font tuer par la police ou la police de la police.
La grand-mère et les oncles aidés d'un avocat le font répéter ses réponses. La grand-mère ne veut pas finir sa vie seule. C'est sa seule préoccupation. Elle est prête à sacrifier son petit fils pour cela.
Il fait en fin de compte de la prison et paie les conneries de ses oncles.
En ressortant de prison il retourne voir sa grand-mère, continue à faire écouter ce qu'on lui dit, mais avec comme unique but, tuer l'oncle qui s'est dégonfler. Chose qu'il fait.
La dernière scène est le fils qui prend la grand-mère dans ses bras et noie son chagrin dans les cheveux de sa grand-mère ... de sa mère.
Dans un milieu de violence, on peut être amené à devenir violent malgré soi.
Se dépasser, se surpasser et en fin de compte se décevoir.
Jolies profils psychologique à examiner si on arrive à passer outre, les scènes de violences.
